La Mongolie : ses grands espaces, ses chevaux, ses yourtes, ses steppes infinies..! Un voyage hors du temps qui en fait rêver plus d’un. Vous rêvez de partir en voyage en Mongolie mais n’avez pas encore eu l’occasion, le budget ou le courage ? Je vous emmène avec moi ! Partons dormir sous une yourte, boire de l’aïrag et galoper dans les steppes. Bienvenue dans mon carnet de voyage en Mongolie. Un carnet assez personnel, sans filtre, pour vous faire vivre la Mongolie comme si vous y étiez. Immersion chez les nomades !
Carnet de Voyage en Mongolie – Partie 1
Jour 1 : Arrivée à Oulan-Bator
Nous voilà arrivés à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie où vit plus de la moitié de la population du pays ! Après avoir failli louper notre correspondance à Pékin, nous avons finalement eu notre avion. Mongolia, here we are !
En sortant de l’aéroport, il fait froid. Enfin, il fait frais. Mais arrivant de Singapour, où il fait 30°C toute l’année, cela fait bizarre. Nous sommes le 3 août, il fait 17°C, c’est normal ?? Je m’attendais plus à du 25-30°C !
Notre guide (qui se révélera être davantage une interprète qu’une guide) et notre chauffeur nous réceptionnent à l’aéroport et nous expliquent que les prévisions météo annoncent trois jours de pluie. Il va donc faire plutôt froid. En me voyant frissonner dans mon sweat à capuche, Lily, notre guide, me demande si j’ai emporté des vêtements chauds et des chaussures de pluie. Espérons que cela soit suffisant !
Nous passons rapidement à l’hôtel nous changer et poser nos sacs avant de commencer les visites du jour. Au programme : visite du monastère Gandan et du Musée National d’Histoire de la Mongolie, un spectacle folklorique et une dégustation de fondue mongole (hot pot). Je vous dis tout dans cet article dédié aux activités à faire à Oulan-Bator.
Étonnamment, Oulan-Bator à des airs de banlieues parisiennes : c’est moche mais nous ne sommes pas trop dépaysés. 😀 Hâte d’être à demain… Nous partons dans les steppes !
Jour 2 : Départ pour la campagne mongole !
7h30, le réveil sonne. William essaie de m’extirper du lit tant bien que mal. J’ai encore besoin de 10h de sommeil minimum. (La veille, nous avons fait une nuit blanche dans l’avion, j’ai du mal à m’en remettre !). Un petit déjeuner plus tard, nous voilà en voiture… sous la pluie ! Les prévisions ne s’étaient pas trompées. Mais ce n’est pas grave, nous avons 6h de route devant nous et sommes à l’abri dans le véhicule : un 4X4 tout terrain, prêt à affronter les steppes. Il ne fait pas bien chaud et je me réjouis intérieurement d’avoir acheter un K-way, une polaire et une doudoune Uniqlo avant de partir. Sexy ! (Nous sommes en été, je répète, nous sommes en été !). Direction Kharokhorin, capitale de l’empire mongole au XIIIème siècle.
A peine sortis de la ville, c’est déjà le dépaysement total. Rapidement les habitations disparaissent pour laisser place à la steppe et ses collines vertes. Une steppe… sans fin ! Nous en verrons pendant 6h de route ! Parfois verte, parfois aride. Pas un arbre à l’horizon dans tous les cas ! Nous apercevons nos premiers moutons, chevaux, vaches et chèvres, et arrêtons rapidement de les compter. Des centaines ? Des milliers ? Les troupeaux paissent le long de l’unique route, et parfois la traversent.
Vient également l’heure du premier « arrêt pipi » le long de la route. J’envie soudainement affreusement les hommes… Aucun arbre à l’horizon. Pas même un petit buisson pour se cacher derrière ! Panique à bord ! Heureusement il y a un ravin le long de la route, je pars me cacher derrière. Ouf, ça ira pour cette fois ! La fois suivante, j’inventerai la technique dite « de l’anorak noué autour de la taille ». Cela cache le popotin ! Le tout est d’essayer de ne pas faire pipi dessus, ni sur ses pieds. Une technique que j’apprendrai à rôder au cours du voyage !
Nous nous arrêtons dans une gargote pour déjeuner. Ce n’est franchement pas fameux. Même notre guide Lily semble bouder sa viande. Pas terrible la nourriture mongole, on m’avait prévenue.
A mi-chemin, nous visitons le monatère Erdenezuu, avec ses trois temples principaux et ses 108 stupas qui l’entourent. Le vent est glacial et la pluie est toujours de la partie. Le style du monastère est très différent de ce dont nous avons l’habitude en Asie du Sud-Est. Cela ressemble davantage à l’idée que l’on se fait d’un monastère népalais ou tibétain. Le musée (entrée payante) manque quant à lui d’explications. Nous nous incrustons dans un groupe de touristes mongols pour bénéficier de la visite guidée (via notre interprète, Lily).
Remontés en voiture, notre chauffeur – nommé Odka – bifurque soudainement à travers la steppe. Exit la route ! Nous roulons à fond dans les steppes. Une heure plus tard, nous arrivons au campement de notre première famille d’accueil : trois yourtes au milieu de nulle part. Rien à l’horizon à l’exception des troupeaux de bétail. La famille d’accueil nous invite sous la yourte principale (celle où elle vit, dort et cuisine) et nous offre du thé au lait salé et du fromage (fait maison) pour nous souhaiter la bienvenue. Un étrange breuvage ! On sent davantage le goût du lait que du thé, le tout est légèrement salé. Cela me fait plus penser à de la soupe au lait qu’à du thé. Malheureusement, je ne bois pas de lait, et n’apprécie donc que modérément la boisson. Pendant que je me force à finir pour faire bonne figure, William a déjà englouti sont thé et repris un morceau de fromage ! (Une sorte de fromage frais qui ressemble à notre mozzarella.)
Après quelques échanges de sourires (difficile de communiquer, ils ne parlent pas un mot d’anglais), nous visitons nos appartements pour la nuit : une grande yourte, appelée « ger » en Mongolie, aménagée avec cinq lits. La yourte est magnifiquement peinte ! Il s’agit de la ger où dorme les invités. Nos hôtes dorment dans la yourte principale et nos accompagnateurs sous la troisième yourte du campement. Nous découvrons également les « toilettes » du campement composées de 2 planches de bois et d’un trou. Rustique ! Je vous épargne l’odeur, la vue et l’attaque des mouches !
Le père de famille fait ensuite sensation en nous emmenant faire un tour de moto à fond dans les steppes pour observer les pâturages. Moments de fous rire assurés ! Après quoi nous dînons dans la ger familiale. Au menu, des « buzz » : des dumplings au mouton. Plutôt bon !
Une partie de volley-ball avec la famille plus tard, nous voilà déjà au chaud dans notre yourte. Dehors la température a baissé et nous avons allumé un feu dans notre poêle pour nous réchauffer. Ici, on se chauffe à la bouse de vaches séchées ! William dort déjà depuis une heure pendant que je retranscris mes premières impressions dans mon carnet de voyage. J’ai eu le temps de voir passer une souris et un gros scarabée ; ils passeront la nuit au chaud avec nous. J’essaie de raviver le feu pour la nuit mais réussis surtout à enfumer toute la yourte. Le poêle à l’ancienne, c’est tout un art !
Jour 3 : Cap sur les sources chaudes de Tsenkher
Nous n’avons pas eu froid cette nuit, le poêle a bien chauffé et je me suis emmitouflée dans mon duvet et sous une couverture (qui sentait le bouc !). Au réveil, la vue est splendide ! De la steppe, des chevaux et des chèvres à perte de vue, et surtout un calme reposant. Notre guide, Lily, nous a préparé le petit déjeuner dans la yourte principale : café, thé ou thé au lait salé, pain et confiture. Nous goûtons également l’orööm, une sorte de crème de lait obtenu lors de la cuisson du lait. Cela ressemble un peu à du fromage frais ou à de la vache qui rit (en plus fort). Nous testons également du fromage séché qui a un goût de parmesan très fort (et rance ?).
Nous quittons ensuite notre famille pour prendre la direction des sources chaudes de Tsenkher. Environ 3h de route nous séparent de ces sources chaudes jaillissants jusqu’à 86,5°C et qui alimentent des bassins extérieurs dans lesquels il est possible de se baigner.
La route est superbe. Il est difficile d’exprimer la beauté des paysages qui défilent sous nos yeux. Les photos peinent à retranscrire l’infini des steppes que nous traversons. Des steppes vertes à perte de vue. Nous croisons des chevaux, des moutons, et nos premiers yacks. Le 4×4 traverse des cours d’au et nous profitons des pauses pour faire des photos.
Nous arrivons au « camp de gers », un camp de yourtes à destination des touristes et proposant des installations confortables : draps propres, WC et douches (avec eau chaude) collectifs, électricité et restaurant (au menu unique). Une sorte d’hôtel finalement ! L’endroit est moins typique mais il est confortable.
Après déjeuner et une petite sieste, nous décidons d’explorer les environs. Nous grimpons au sommet de la colline pour voir de l’autre côté du versant. Ici, beaucoup de sapins et de reliefs. Très différent d’hier. Nous prenons le temps d’observer les aigles qui survolent les alentours. Nous finirons la journée par un bain dans les sources d’eau chaude. « L’hôtel » a aménagé des bassins extérieurs dans lesquels il est possible de se relaxer. L’eau à soi-disant des vertus curatives. Il est vrai qu’on se sent plutôt bien dans ces bassins…!
Une douche et un dîner plus tard, nous voilà en train d’essayer d’allumer notre poêle dans la yourte. Ici on utilise du bois. Mais sans le papier journal et le petit bois, pas évident ! Aventuriers en carton.
Bien que l’endroit soit touristique, cette journée de repos fut très agréable ! Demain, une longue route nous attend pour rejoindre notre deuxième famille d’accueil au fond de la vallée de l’Orkhon.
Jour 4 : Direction la vallée de l’Orkhon, Patrimoine Mondial de l’UNESCO
La vallée de l’Orkhon est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, et on comprend aisément pourquoi. C’est beau, très beau ! Mais laissez-moi vous raconter dans l’ordre…
Ce matin, nous nous réveillons tôt et prenons notre petit-déjeuner au restaurant du camp. Au menu, « petit-déjeuner pour touristes » nous annonce fièrement notre guide Lily. Ça annonce la couleur ! En effet, nous aurons droit à un petit déjeuner de type « western » avec… de la pizza ! Ah oui quand même…!
Après avoir chargé nos sacs à dos dans le 4×4, Odka, notre chauffeur, s’aperçoit que les fenêtres ne s’ouvrent plus. Cela doit être un fusible. Mais comme personne ne comprend rien à la notice d’utilisation, nous prenons la route fenêtres closes. Au programme du jour, beaucoup de route ! Nous repassons devant le monastère visité la veille et avalons les kilomètres.
Un peu plus loin, nous apercevons un attroupement de voitures. Nous décidons d’aller voir. Il s’agit de la célébration du Nadaam, qui débute en juillet et s’étend visiblement jusqu’au mois d’août dans certains aïmag (c’est à dire les différentes provinces du pays – il en existe 21). Le Naadam – « jeu » en mongol – est le plus grand festival traditionnel du pays. Les jeux – courses de chevaux, lutte mongole et tir à l’arc – sont organisés du 11 au 13 juillet pour célébrer l’anniversaire de la révolution mongole de 1921. Nous apprenons que les festivités ne commenceront pas avant quelques heures. Nous n’en verrons rien. Nous prenons quand même le temps de pique-niquer en observant les scènes de vie locale. Le soleil est au beau fixe et il fait chaud.
Plus tard, nous quitterons la route principale pour couper à travers les steppes en suivant des pistes de terre. La route est cahoteuse et nous ballote de gauche à droite et d’arrière en avant. Il faut parfois bien s’accrocher ! Nous traversons même des cours d’eau et délogeons des troupeaux de moutons assoupis au milieu du chemin. Je crois que je n’ai jamais vu autant d’animaux au cours de ma vie. Les moutons, les chèvres, les chevaux, vaches et yacks sont omniprésents dans le paysage mongol. Impressionnant ! Les vallées que nous traversons sont ravissantes. Tout est vert mais nous ne nous lassons pas du paysage.
Le chemin continue jusqu’aux chutes de l’Orkhon. Elles sont impressionnantes ! Nous entreprenons de descendre les observer d’en bas, mais il commence à pleuvoir et la descente est abrupte et glissante. Nous jouons la sécurité et rebroussons chemin. De retour en voiture, nous passons devant plusieurs camps touristiques sans nous arrêter et nous enfonçons plus profondément dans la vallée pour atteindre notre nouvelle famille d’accueil.
Une jeune fille nous accueille avec le traditionnel thé au lait salé. Celui-ci est plus salé que le précédent. Nous prenons ensuite possession de notre yourte pour les prochains jours. Elle est plus basique que les précédentes mais cela nous convient très bien : vue directe sur la forêt et la rivière. Un paysage bucolique !
Nous rencontrons Sylvie, une française qui passe la nuit dans la même famille nomade, et dînons avec elle : soupe de nouilles, carottes, pommes de terre et mouton. Plutôt bon ! Après quoi nous regagnons notre yourte. Il n’y a pas grand chose à faire car il pleut toujours.
Demain, nous essayerons de monter à cheval. Je n’ai pas fait de cheval depuis 15 ans, cela risque d’être comique…!
Jour 5 : Repos au cœur de la vallée de l’Orkhon
Petite déception aujourd’hui car nous n’avons finalement pas pu faire la balade à cheval prévue au programme, les chevaux étaient utilisés par un groupe de belges parties 6 jours à cheval. (L’organisation du voyage n’était pas toujours parfaite, mais en Mongolie, il vaut mieux ne pas être pressé !) A la place nous passerons une journée relaxante au campement. Reposant après les longues heures de route de la veille. Le cheval sera pour demain. 😉
Ce matin le réveil fut matinal, avant 8h ! Je n’ai pas très bien dormi, le « matelas » est très dur et ressemble davantage à une planche de bois qu’à un matelas. Après avoir petit-déjeuner avec Lily, nous partons nous promener autour du campement : c’est tout simplement magnifique ! Magique. Grandiose. Il faut cependant faire attention où l’on met les pieds. Le terrain est miné ! Il y a des bouses de vaches partout. Difficile de marcher et d’admirer le paysage en même temps.
Nous passons notre matinée à lire au soleil, à profiter du silence et des paysages. La déconnexion est totale. A midi, nous nous rassasions de mantuun buzz, des dumplings géants fourrés au mouton, à l’oignon et aux pommes de terre. Délicieux. Le temps se couvre et la pluie nous oblige à nous réfugier sous la yourte.
Quand les chevaux rentrent au campement, ils sont malheureusement fatigués. Nous décidons de faire un essai express de 15 minutes, afin d’être prêt pour la journée à cheval prévue le lendemain. J’avoue être totalement paniquée. J’ai toujours eu assez peur des chevaux. Le fait que les chevaux mongols ressemblent davantage à des poneys ne parvient pas à me rassurer. Notre hôte nous aide à monter sur les chevaux mais ne nous explique… rien ! On fait comment pour diriger un cheval ?? Angoisse.
Notre hôte tient mon cheval et celui de Lily (qui n’est jamais montée sur un cheval de sa vie ; guide en carton !) en longe. Nous ne sommes pas rassurées. Mon cheval a beau aller au pas, je trouve que cela va bien trop vite ! Panique à bord ! Pendant ce temps, William semble parfaitement à l’aise. Tout fier sur son cheval, il s’élance même dans un petit trot. Il semble totalement détendu pendant que j’ai l’impression que je vais tomber à tout instant ! Ce n’est pas un gros succès… On verra bien comment ça se passe demain !
Lily, toujours au petits soins, nous prépare un thé chaud pour nous réchauffer. (Je suis gelée et mérite un petit remontant pour me remettre de mes émotions !) William entame une partie d’échecs contre un des chauffeurs récemment arrivé au campement (le campement de la famille est assez grand pour accueillir plusieurs groupes de voyageurs). Après dîner, nous assistons à la traite des juments. Le lait servira à la fabrication de l’aïrag, la vodka mongole, préparée à partir de lait de jument fermenté. Je vous laisse imaginer le goût…
Lecture au coin du feu et toilette rapide à l’aide de lingettes termineront la journée.
Jour 6 : La chevauchée fantastique
La journée fut exceptionnelle !
Après une matinée tranquille (comme je vous le disais, il ne faut pas être pressé en Mongolie), nous partons enfin faire une longue balade à cheval ! Pour cette balade nous serons accompagnés des trois filles arrivées la veille au campement. Elles reviennent à peine d’un périple de six jours à cheval et me donnent quelques conseils pour diriger mon cheval. C’est en fait très simple. Pour demander au cheval d’avancer ou d’accélérer, il suffit de lui dire « tchou » accompagné d’un léger coup de rêne ou de talon dans l’abdomen. Pour le faire s’arrêter ou ralentir, il suffit de tirer légèrement sur les rênes, et de tirer légèrement à droite ou à gauche pour tourner. Facile, non ?
Quand vient le moment de la répartition des chevaux, je demande à Lily un cheval gentil et obéissant (s’il ont ça en stock !). Je suis un peu stressée. Il faut dire que l’essai d’hier ne fut pas un franc succès !
Je monte sur mon cheval, qui a plutôt la taille d’un poney, et demande innocemment si mon cheval a un nom. Cette question a le mérite de provoquer l’hilarité chez les mongols. On me répond que je peux bien l’appeler comme je veux. Les chevaux ne reçoivent visiblement pas de petits noms ridicules en Mongolie… 😀 Je décide de nommer mon cheval James. Un nom élégant pour un cheval d’envergure ! William décide de d’appeler son cheval « Dumpling ». Pas le même genre !
Nous nous mettons en route. L’un de nos accompagnateur tient mon cheval en longe. Il a dû remarquer mon air mal assuré. Nous allons au pas puis au trot. Bonjour les secousses ! (Le tout sur une selle en bois ! Aïe !). Je me sens étrangement beaucoup moins stressée qu’hier. Mais il faut dire qu’il fait beau et chaud, et que William et Lily, eux-mêmes débutants, semblent déjà plutôt à l’aise sur leur cheval respectif. William a tout de même l’air de galérer un peu, son cheval ne voulant pas tourner à droite. Pour tourner à droite, il entame un 360°C par la gauche ! Plutôt comique…
Je me dis que je ferais bien toute la balade en longe mais le guide – qui devait en avoir marre d’aller au pas – décide de lâcher mon cheval et de me laisser me débrouiller seule. Il lui donne même une petite tape qui me prend par surprise : James part au trot sans crier gare ! Je m’aperçois qu’il est finalement assez facile de mettre en pratique la théorie apprise plus tôt. James est plutôt réceptif aux consignes. Je me sens même de plus en plus à l’aise ! Il faut dire qu’autour de nous le paysage est enchanteur ! Rappelez-vous, la région est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Nous traversons des cours d’eau, passons devant des camps de familles nomades, et des troupeaux de yacks.
Soudain, les filles partent au galop à travers les steppes, rapidement imitées par William et Lily. Après être longtemps resté au trot, James décide de suivre les autres chevaux du groupe et s’élance au galop. Wahou ! C’est impressionnant. Je m’accroche à ma selle et essaie de prendre appui sur mes jambes. Moi qui hier encore était tétanisée sur mon cheval, me voilà élancée au galop dans les steppes ! Le pire ? Je crois que j’aime bien ça ! Revirement de situation incroyable. Nous voilà tous partis au grand galop dans les plaines …!
Seule ombre au tableau ? La douleur ! Mes fesses, mon dos et mes genoux en prennent pour leur grade. Aïe aïe aïe !
Après 1h30 de balade, nous arrivons aux chutes de l’Orkhon. Vous savez, les cascades que nous avons vues avant-hier. (Comme je le disais, l’organisation du voyage n’est pas toujours optimale mais peu importe car les paysages sont grandioses). Nous profitons des cascades par beau temps et en profitons pour descendre les voir d’en bas. Après une petite pause, nous repartons en sens inverse en direction du campement. Nous galopons comme des fous dans la steppe, yihaaaa !
Au bout d’un moment, mes genoux et mon derrière endoloris ne me permettent malheureusement plus d’aller aussi vite. La douleur est si intense qu’il m’est impossible de prendre appui sur mes jambes. Sur les derniers kilomètres, William et les filles s’élancèrent à tout allure dans les plaines. Je finirai quant à moi tranquillement au pas.
En descendant de cheval, je m’allonge dans l’herbe, épuisée. Mon corps n’est plus qu’une carcasse douloureuse. J’ail’impression d’avoir été rouée de coups ! Je ne peux quasiment plus m’asseoir. Je suis cassée mais enchantée. Quelle journée !!
A suivre… Rendez-vous la semaine prochaine pour lire la suite notre périple en Mongolie !
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2 commentaires
Bonjour,
Vous vous êtes organisés seuls ou êtes passés par une agence locale pour le 4×4 et sortie en cheval ?
Bien cordialement ?
Bonjour Fanfan,
Nous avions organisé notre voyage avec l’agence locale Nomad Planet. Vous trouverez plus d’infos sur mon expérience avec cette agence à la fin de cet article http://lescarnetsdeflo.com/voyage-en-mongolie-immersion-chez-les-nomades-partie-2/#.Wrrp7iLuCEc
Bon voyage !
Flo